Des finances fructueuses en 9 mots ! Mot n°2 : Joie !

Peter J. Briscoe | 0 commentaires

« Don’t worry, be happy! » « Ne vous inquiétez pas, soyez heureux ! » Cette chanson entraînante de Bobby McFerrin, sortie dans les années 1980, résonne encore à nos oreilles aujourd’hui. Elle suggère un remède simple pour les périodes troublées, mais nous savons tous que ce n’est pas si simple. Le bonheur, tel que décrit par le dictionnaire Merriam-Webster, est « une émotion évoquée par le bien-être, le succès ou la bonne fortune ou par la perspective de posséder ce que l’on désire ». Le problème réside dans le fait que la vie arrive, les circonstances changent, les problèmes surgissent, les gens ne font pas ce que nous voulons qu’ils fassent. Le bonheur dépend de l’existence de circonstances favorables.

« La joie est un état d’esprit et une orientation du cœur. C’est un état stable de contentement, de confiance et d’espoir. »

Aujourd’hui, j’ai lu dans le journal britannique « Mail Online » ce titre : « La génération qui a appris à compter ses bienfaits dans l’austérité de la Seconde Guerre mondiale est plus heureuse que ses enfants ». Selon une étude publiée en 2017, les personnes vivant en 1957 étaient plus heureuses qu’aujourd’hui. Celle-ci a révélé que, bien qu’en 1957 l’espérance de vie était plus faible, que le produit intérieur brut (PIB) était plus bas, que l’on travaillait plus d’heures dans une semaine typique et que peu de ménages disposaient du chauffage central et que moins de la moitié possédaient une télévision, les niveaux de bonheur de la population étaient à un niveau jamais atteint à nouveau dans l’après-guerre britannique. Les chercheurs n’ont trouvé aucun lien entre la croissance économique et l’état du bonheur humain à long terme.

La joie ne vient pas de la réussite économique. La joie a sa source au fond de soi, et cette source ne tarit jamais, quoi qu’il arrive. Seul Jésus donne cette joie. Il possédait la joie, la joie intérieure,  sachant qu’il passerait d’abord par le don de sa vie à la croix, sa réssurection pour garder cette joie éternelle divine. (Hébreux 12:2.3)

La joie biblique consiste à choisir de réagir aux circonstances extérieures avec un contentement et une satisfaction intérieurs, car nous savons que Dieu utilisera ces expériences pour accomplir son œuvre dans et à travers nos vies. L’un des concepts chrétiens les plus difficiles a été décrit par le frère de Jésus. « Mes frères, considérez comme une joie le fait de tomber dans diverses épreuves, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:2,3). Nous pouvons répondre aux épreuves de la vie avec une joie authentique si nous savons que le Seigneur a un but pour lequel il permet ces moments difficiles de souffrance et d’épreuves. Dans ce passage, le but des épreuves est de produire de la patience ou de l’endurance (la capacité de tenir bon dans une épreuve) dans nos vies.

Savoir que notre Père céleste aimant fait quelque chose de spécifique dans nos vies et qu’il fait ce qu’il y a de mieux pour nous nous aide à réagir avec une joie authentique. Les épreuves de la vie ne sont certainement pas amusantes, mais nous pouvons réagir à ces situations douloureuses avec joie si nous comprenons que Dieu nous démontre son amour à travers ces circonstances.

Un choix

La joie est un choix fondé sur le contentement, quelles que soient les circonstances. Comprendre ce qui encourage la joie dans votre vie peut vous aider à la cultiver et à accumuler des ressources pour faire face aux circonstances difficiles.

Le fruit spirituel appelé Joie nous permet d’être satisfaits et de rendre grâce dans toutes les circonstances économiques dans lesquelles nous nous trouvons. Paul, qui écrivait non pas depuis l’hôtel Savoy de Londres mais depuis un cachot romain, l’avait compris. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. Je le répète : Réjouissez-vous ! » (Philippiens 4:4) Aux croyants grecs, il a écrit : « Réjouissez-vous toujours, priez sans cesse, rendez grâces en toute circonstance ; car telle est pour vous la volonté de Dieu en Jésus-Christ. N’éteignez pas l’Esprit. » (1 Thessaloniciens 5:8)

L’Esprit de Dieu en nous, produit cette joie, si seulement nous le laissons agir en nous. Henri Nouwen a dit :

« La joie ne nous arrive pas simplement. Nous devons choisir la joie et continuer à la choisir chaque jour. »

Remercier Dieu dans toutes les circonstances où nous nous trouvons ouvre une porte pour qu’Il puisse travailler. L’un de mes versets préférés est le Psaume 50:23. « Celui qui offre en sacrifice sa reconnaissance m’honore, et à celui qui veille sur sa conduite je ferai voir le salut de Dieu. » (SEG21)

Peter J. Briscoe