Des finances fructueuses en 9 mots ! Mot n°8 Douceur

Peter J. Briscoe | 0 commentaires

La huitième description du fruit que le Saint-Esprit produit dans nos vies est la « douceur ». Le mot que le Nouveau Testament utilise pour désigner la douceur est « prautes ». Il est intéressant de noter l’origine de ce mot, qui est dérivé de « praus », le mot grec pour « douceur », qui peut être décrit comme «force douce ».

L’Esprit est puissant, et nous avons accès à cette puissance. La douceur, la mansuétude – « prautes » – consiste à reconnaître que nous ne sommes pas la source de cette puissance, mais son instrument. Et en tant qu’instrument, nous sommes sous le contrôle de Dieu. Nous ne devons pas exercer ce pouvoir sans but. La douceur ne consiste pas à renoncer à ce pouvoir, mais à le placer sous l’autorité du Père.

C’est le contraire de l’arrogance, qui est la « trinité impie » du « moi, moi et moi-même » exerçant le pouvoir de manière indépendante et égoïste.

Le Vine’s Expository Dictionary définit le terme « prautes » comme suit : une attitude envers Dieu, se soumettant à Dieu, ne résistant pas à Dieu, confiant dans la présence, l’autorité et la puissance de Dieu. « Prautes »  donne le calme de l’esprit à partir d’une concentration mentale qui n’est pas sur soi ou qui ne donne pas la priorité aux désirs personnels….. “Prautes” cherche et veut ce que le Créateur de la vie désire. « Prautes », c’est avoir confiance en Dieu et accepter qu’il soit aux commandes.

Ce mot apparaît dans la littérature grecque pour décrire un cheval que quelqu’un a dressé et entraîné à se soumettre à une bride. Il représente la force sous contrôle, plus précisément le contrôle du Saint-Esprit. La preuve de cette attitude est le fait de se placer délibérément sous l’autorité divine.

Un de mes amis vit à Belfast et garde des ânes comme passe-temps. Parfois, il gagne un peu d’argent en prenant un jeune cheval de course pur-sang, agressif et difficile à guider. Il a une façon merveilleuse d’apprivoiser le cheval. Il amène le cheval dans l’écurie avec un âne et attache le mors dans la bouche du cheval avec une courte corde à l’âne. Il les laisse toute la nuit, et le lendemain matin, le cheval est aussi docile qu’un agneau ! L’âne est tellement têtu et déterminé qu’il ne permet pas au cheval de se déplacer. La volonté du cheval est brisée !

La façon dont notre propre volonté têtue, orgueilleuse et indépendante est brisée, c’est en entrant en relation étroite avec Jésus et en répondant à sa merveilleuse invitation :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:28)

Nous pouvons être attelés à Jésus avec un joug qui, contrairement au joug des bœufs, est léger et facile. Jésus produit en nous ce fruit de l’Esprit qu’est la « douceur ». Cette douceur, c’est cet esprit intérieur de douceur et de gentillesse qui est à l’opposé de l’arrogance, de la dureté et de l’affirmation de soi. Jésus s’est placé entièrement sous le contrôle de son Père, en mettant de côté tous ses droits.

Douceur

La « douceur » ne peut exister que là où une grande force est strictement contrôlée ! Elle décrit un animal domestiqué qui a été soigneusement dressé pour les besoins de son maître, ou même l’apprivoisement de bêtes sauvages !

La douceur, c’est « la force sous contrôle », ce que Jésus a clairement démontré.

Douceur et faiblesse ne sont pas synonymes. La douceur dit : « Dieu, dans cette situation, tu as un but. Tu es en contrôle, souverain et tu règnes sur tout. »

La douceur, c’est voir tout comme venant de Dieu et l’accepter sans murmurer et sans contester, en se soumettant patiemment à toute offense, sans aucun désir de vengeance ou de rétribution !

La fécondité financière vient du fait que nous nous soumettons complètement au Seigneur et que nous suivons les principes bibliques pour gérer notre argent et nos biens. Nous devons rester proches de Jésus et prendre son joug sur nous. Si nous sommes sous le joug de Jésus et que nous suivons avec soumission la direction qu’il veut nous donner, Il nous promet la paix financière et le repos intérieur.

Si un bœuf sous le joug d’un autre ne suit pas le même rythme que celui-ci, il peut facilement se casser le dos. Les partenaires d’un joug doivent suivre la même direction et tirer ensemble. Le joug du Christ est la mission, « servir et libérer les gens ». (Marc 10:45)

Partenariat

La gestion de nos finances est un partenariat avec Dieu. Dieu a un rôle à jouer et j’ai un rôle à jouer. Je ne pourrai jamais, jamais faire ce que Lui seul peut faire. Il ne fera pas non plus ce que je peux et dois faire !

Son rôle ? Fournir ce dont nous avons besoin, nous donner des directives et nous transmettre la sagesse nécessaire pour bien utiliser les ressources. Mon rôle ? Apprendre à connaître ses directives, appliquer fidèlement les principes bibliques, être généreux pour l’œuvre de Dieu, servir les autres et profiter de tout ce qu’il nous donne.

Le fruit financier de la douceur, ou mansuétude, est de permettre à la puissance de Dieu de circuler dans nos vies pour sa gloire et le bénéfice des autres. Ainsi, dans chaque situation, qu’il s’agisse de l’abondance ou du besoin, nous pouvons crier haut et fort, avec Paul :

« Je peux tout faire par celui qui me fortifie ! » (Philippiens 4:19)

La douceur est une puissance maîtrisée.

Peter J. Briscoe